Routes de France : sans infrastructures de transport, pas de mobilité possible !

Routes de France « se félicite des ambitions portées par le plan de relance en faveur de la transition écologique et des transports ». Le secteur des TP, qui dépend pour près de 70 % de la commande publique, a été durement touché par la crise, et le volume des appels d’offres chez certains donneurs d’ordre publics accuse une baisse de près de 50 %, indique le syndicat dans un communiqué.

Cependant, Routes de France, qui fédère les industriels et entrepreneurs du secteur des infrastructures routières, s’interroge « sur la part attribuée aux projets de travaux publics, hors ferroviaire »

et rappelle que la route est l'un des principaux socles de l'économie, supportant 87 % des échanges de fret et de voyageurs et s'appuyant sur 180 000 emplois pour assurer son entretien.

Ne pas l'entretenir (la France est passée de la 1re position pour la qualité de ses routes en 2011, à la 18e en 2019, selon le World Economic Forum), ni l'adapter aux véhicules électriques et bientôt à la conduite autonome, nous fait « prendre du retard dans la compétition mondiale ».

La profession s’est engagée, depuis plusieurs années, dans la mise au point de solutions innovantes écologiquement vertueuses, mais « pour passer de l’expérimentation à la pratique, il faut que nos décideurs publics soient en capacité de soutenir nos offres », avertit Routes de France.

« Sans infrastructures de transport, il n’y a pas de mobilité possible : quel que soit le territoire, elles répondent à d’innombrables besoins essentiels pour les citoyens, sous réserve d’une vision collective responsable », conclut le communiqué de l'organisation professionnelle.

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